Toiture végétalisée…
Ce week-end le chantier a vécu une grosse avancée. Pendant que Yo avançait sur le poêle de masse et le décoffrage des murs coulés mercredi dernier, j’ai pu passer 2 couches d’huile sur les fenêtres (plus qu’une et ce sera fini !). Bien sûr, ça ne suffit pas pour parler d’une grosse avancée… C’est la présence de Cyril qui a donné un gros coup de pouce au chantier. Et oui, fort de son expérience professionnelle, il a pu réaliser l’étanchéité du toit végétal. Pour se faire, il a fallu :
- fixer l’osb (qui avait servi au coffrage) sur les solives
- placer le poteau du garde corps
- fixer des costières
- les badigeonner d’une mixture bitumeuse et permet de la coller à
- une première couche de goudron en rouleau (qui pue !)
- une seconde couche de goudron en rouleau mais avec des minéraux (qui sent moins ! ou alors les narines s’y sont habituée) et permettra de recevoir la végétalisation
- de la laine de roche sous la première couche
- du plomb pour façonner la pissette
- un gros chalumeau
- une petite truelle
- une perceuse
- une grosse paire de gants
et surtout l’indispensable : un copain qui gère J
Après la pose de l’osb, les garçons ont fixés les costières et Cyril les a délicatement effleurées avec sa grosse disqueuse de façon a ce qu’elle puisse plus facilement se plier. Du coup, grâce à ces pliages, nous avons réalisé un débord qui permettra au futur bardage du RDC d'être protégé. Ensuite, il a peinturluré les costières de goudron qui a séché de suite car il avait chauffé les costières.
Puis il a placé la laine de roche qui est revêtue d’un film noir. Dans le coin à droite, il a aussi décaissé la laine afin de permettre à l’eau de s’écouler par la pissette.
Après ça, c’est un peu comme une énorme recette de cuisine, on tartine de nutella ou plutôt on déroule les rouleaux ( coupés au cutter a la bonne dimension). On les chauffe au chalumeau pour les coller dessous puis on aplatit les bords qui fusionnent et se jointent sous la chaleur. Ca ressemble a un gros glaçage en chocolat mais n’en a pas l’odeur !!
Une fois la première couche réalisée, on remet des petites bandes sur les bords pour étanchéifier les angles.
Ensuite, on déroule le second rouleau plus fin et rigide perpendiculairement au premier. Et on reproduit la même recette : on chauffe, on écrase, on remet une couche sur les angles.
Pour finir, c’est l’heure de vérité : le test du seau ! Test réussi !
Nos impressions : GROS GROS MERCI à Cyril, une étape de plus vers la mise hors d’eau, on a une belle terrasse !